La capitale du Bourbonnais, comme il a été dit précédemment, a donc fait le choix de ne pas conserver sa ceinture de remparts édifiée au XIIIe siècle.
Une gravure de Claude-Henri Dufour datée de 1801 montre la ligne de remparts de la ville sur son côté occidental avant sa démolition. Si l’auteur a peut-être pris quelques libertés avec l’authenticité, il a néanmoins reproduit la collégiale, le château, ses dépendances et au premier plan le palais de justice.
Aujourd’hui, derrière les demeures de la rue de l’Ancien Palais et de la rue de l’Horloge, subsiste seulement une base de tour, élément du rempart dessiné par Claude-Henri Dufour, qui protégeait les dépendances du château ducal (chambre des comptes, palais de justice).
Deux autres vestiges de la première enceint sont encore visibles :
– la tour Bardelin, cours Jean Jaurès,
– la tour Cailhot, cours Anatole France, qui porte le nom du propriétaire de l’immeuble auquel elle était accolée. Dans différents ouvrages sur Moulins, elle est souvent dénommée par erreur tour de la Cigogne ou tour du Frédailh ou Fardeilh.
Georges Chatard