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Premières armes : L’appel du large François Guichard – Contre-amiral François Guichard

Préfecture de l'Allier 55 bis, cours Jean-Jaurès, Moulins, France

Fresque romanesque des premiers sous-marins militaires vers 1900, à travers la vie des ingénieurs et des sous-mariniers. À la fin du 19e siècle, les sous-marins ne sont pas encore une arme de guerre, mais sont en passe de le devenir. Longtemps après le prototype réussi du Plongeur en 1863 (sujet de son roman précédent Premières plongées), la France se lance enfin avec sérieux dans l'aventure. François Guichard retrace les efforts déployés pour, de l'arsenal de Rochefort à celui de Lorient, en passant par Paris, Cherbourg, réaliser ce rêve : naviguer sous la mer. Fidèle à sa méthode, l'auteur met en scène les protagonistes qui, de l'état-major de la Marine jusqu'aux simples calfats des arsenaux, contribuent à ce projet fou. L'occasion de croiser de nombreux personnages historiques, à côté d'autres de pure fiction, tous pétris d'une vérité puisée aux plus larges sources documentaires, techniques et historiques. Et de revivre un contexte de rapides progrès techniques et sociaux, de changements de mentalité chez les hommes et les femmes. Époque que la verve romanesque de l'auteur sait camper au gré d'épisodes haletants, hauts en couleur, parsemés de victoires et de catastrophes dans ces antiques carcasses d'acier. La vie à bord des sous-mariniers, dans leur…

Marc-Antoine Baudot (Liernolles 1765 – Moulins 1837), médecin, député conventionnel montagnard, un acteur trop méconnu de la Révolution – Roland Fleury

Salle de la démocratie locale Yzeure

Marc-Antoine Baudot (1765-1837) Né à Liernolles (Allier), M.-A. Baudot devint médecin à Charolles. Élu député montagnard à la Convention en 1792. Il y vote la mort du roi avant d’être envoyé en missions auprès de l’armée des Pyrénées, puis du Rhin où il s’oppose à Saint-Just. Après 1795, plus ou moins contraint, il s’éloigne des activités politiques avec plusieurs voyages ; Il y revient en 1799, mais reste réservé vis à vis du régime napoléonien, sauf pendant les Cent-Jours, ce qui lui vaut d’être obligé de s’exiler jusqu’en 1830. Il vit alors entre Estrées à Molinet (acquis en 1799) et surtout à Moulins où il meurt en 1837 et où il est enterré. Edgar Quinet, qui l’estime « d’un grand et charmant esprit » rapporte ce rare jugement prononcé par M.-A. Baudot sur la Révolution : « D’autres hommes ont eu la fièvre pendant vingt-quatre heures ! Moi, Madame, je l’ai eue pendant dix ans (…) Ce mystère m’attirait ». Ces propos témoignant d’un engagement rigoureux expliquent sans doute l’oubli dans lequel est tombé ce fils de propriétaire fermier issu d’une famille de la bourgeoisie dijonnaise et dont certains descendants ont connu des destins remarqués dans la vie publique bourbonnaise.

Les époux TAQUE, cafetiers à Moulins déportés sur dénonciation en 1944 – Sylvie TAQUE-BAUER et Christelle HERMET

Auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

A l’initiative de l’A.F.M.D, une plaque commémorative sera installée le samedi 18 janvier 2025 au café l’Entracte, cours Jean Jaurès à MOULINS, en mémoire des époux TAQUE. Cet hommage fera suite à la conférence organisée par la Société d’Emulation du Bourbonnais au Musée Anne de Beaujeu le même jour à 15h. Qui étaient les époux TAQUE ? Marcelle et Joseph TAQUE tinrent, pendant plus de 20 ans, le « Café du Théâtre », en en faisant très vite un lieu emblématique de la ville de MOULINS : carnavals, gymkhanas, courses de garçons de café, élections des rois et reines de Moulins, rallyes, courses… autant de manifestations qui passèrent devant leur café ou dont ils furent membres du jury. Le 22 juillet 1943, alors qu’ils discutaient tranquillement dans leur café avec un ami, ils furent dénoncés, et « arrêtés par la Gestapo, arme aux poings », pour avoir tenu des « propos gaullistes et pro anglais » puis furent déportés. Contrairement à Marcelle, Joseph ne revint pas. Illustrée de documents d’époque et d’anecdotes, c’est une histoire digne d’un roman, que Madame Sylvie TAQUE-BAUER, petite-fille du couple, et Madame Christelle HERMET, arrière-petite nièce, vous présenteront.

Les mines de métaux non ferreux dans l’Allier – Mathieu BIDAUX

Auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Mathieu Bidaux, historien d’entreprise pour Phoramm Sarl et docteur en histoire contemporaine, chercheur associé à l’Université de Rouen, fait paraître une histoire du département minier de Worms & Cie : la Société d’études et d’explorations minières (Setem). Cette société détenait des mines de métaux non ferreux à Échassières et à Laprugne dans l’Allier. La première exploitait du wolfram, minerai servant à fabriquer des obus, des blindages militaires ou encore des ampoules. La deuxième extrayait du cuivre, de l’étain et commercialisait l’eau minérale « Bonne fontaine ». Secteur stratégique pour l’économie de la Nation, les non ferreux ont bénéficié du soutien de l’État jusqu’à ce que la concurrence internationale, en particulier venant de Chine et d’URSS, ait eu raison de cette industrie auvergnate de pointe.

Protéger et transmettre : le rapport de Claude-Henri DUFOUR sur l’église de SOUVIGNY – Louison LAREURE

Auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Après le vandalisme révolutionnaire, la démarche de conservation et de protection des monuments de l’ancien régime se développe. Elle s’intensifie sous la Restauration. Claude-Henri Dufour, conservateur des objets d’Arts, incarne ce phénomène en Bourbonnais. Un document inédit démontre son travail de protection et de conservation à Souvigny, en particulier pour les sculptures et les chapelles funéraires ducales. La découverte de ce rapport ouvre la voie à de nouvelles hypothèses autour du site clunisien de Souvigny.

Les orgues et la Révolution française – Jean-Luc PERROT

Médiathèque Samuel Paty Moulins

Impact de la Révolution française sur les orgues (principalement en Auvergne, celles de Souvigny et de La Chaise-Dieu). Jean-Luc Perrot, docteur en musicologie, titulaire des orgues Clicquot de Souvigny, fera revivre cette période troublée, à partir de documents d’époque et de nombreux visuels, en détaillant les conséquences de ce bouleversement politique tant pour les instruments que pour les institutions religieuses. Une conférence en partenariat avec les amis de l'orgue Clicquot  de Souvigny : https://www.amisorgueclicquotsouvigny.com/

Le rôle de la Résistance dans la Libération de la France – Fabrice GRENARD

Auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Le débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944 marque le début de la bataille pour la libération de la France et, plus largement, de l’Europe continentale occupée par le IIIe Reich depuis1940. De longs affrontements seront nécessaires pour libérer totalement le territoire. La libération de Strasbourg n’intervient que le 23 novembre 1944. Les dernières poches allemandes, situées le long de l’Atlantique, ne se rendront, elles, qu’avec la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. La part prise par la Résistance dans ces combats a donné lieu à de nombreux débats historiographiques. Dans l’immédiat après-guerre, le rôle de la Résistance a été largement valorisé. Le contexte de l’époque l’explique, et notamment la nécessité de ranger la France du côté des puissances victorieuses. Ce rôle de la Résistance a ensuite été relativisé à partir des années 1980 par les historiens. L’apport militaire de la Résistance dans les combats de la Libération est présenté comme assez limité, à la fois par manque de moyens en armes et équipements mais aussi du fait de certaines erreurs stratégiques. En effet, en cherchant à libérer trop tôt certains territoires alors que les armées alliées restaient engagées dans la bataille de Normandie jusque fin juillet…

Saint-Menoux et Saint-Florentin luttant contre la folie – Jean-Luc DEMANDRE, Guennola THIVOLLE et Christiane KELLER

Eglise Saint-Menoux, France

Jean-Luc Demandre, Guennola Thivolle et Christiane Keller proposent à travers cette conférence à plusieurs voix de mettre en parallèle les cultes et les traditions qui leur sont associées, de deux saints réputés pour soigner la folie, saint Menoux et saint Florentin. Après avoir défini ce qu'était la folie, avant qu'elle ne soit reconnue comme maladie mentale, et quels étaient les saints réputés pour la soulager, il s'agira de mettre en parallèle l'histoire et le parcours de Florentin et Menoux. Leurs miracles sont à l'origine de la venue de nombreux pèlerins, dans la Meuse et en Bourbonnais. Les conférenciers s'attarderont ainsi sur le développement du culte lié à ces personnages et son évolution au fil des siècles.

La région de MONTAIGU-LE-BLIN au XVIIIème siècle d’après les plans cadastres de Nicolas DUFOUR – Marcel BIDAULT

Auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Les plans cadastres des seigneuries de Montaigu-le-Blin et de Poncenat ont été établis vers 1770. Leur examen donne une bonne image de la région à cette époque : nature des parcelles (cultures, prairies, bois, vignes…), voies de communication, cours d’eau et étangs, habitat (agglomérations, exploitations agricoles, manoirs et châteaux). Cet examen est complété, à partir de divers témoignages, par une évocation des pratiques agricoles et des modes de vie à la fin de l’Ancien Régime.