Aller au contenu Atteindre le pied de page

Évènements passés

Navigation par consultations

Navigation de vues Évènement

Aujourd’hui

La chapelle du château de Laugère à Montilly – Moulins d’hier et d’aujourd’hui – Christiane et Georges Chatard

Conseil départemental de l'Allier 1, avenue Victor-Hugo, Moulins, France

Georges et Christiane Chatard présenteront deux sujets différents. Le premier fera découvrir la commune de Montilly dont le bourg situé en hauteur domine la vallée de l’Allier au nord-ouest de Moulins. Sur sa place ombragée se trouve l’église construite à l’époque romane mais remaniée au XIXe siècle et dans ses alentours quelques demeures anciennes présentent un certain intérêt. Le deuxième sujet permettra de comparer des vues anciennes et actuelles de Moulins projetées simultanément et commentées. L’entrée sera libre et gratuite.

À la découverte de Victor Tixier et de son voyage aux prairies Osages – Jean-Luc Galland

Salle polyvalente Saint-Pont, France

« Vivant avec les Osages, je voulais vivre comme eux, je voulais être Osage aux prairies. » Ces mots de Victor Tixier, jeune Bourbonnais, résonnent encore aujourd’hui à travers les pages de son ouvrage Voyage aux prairies Osages, publié en 1844. Ce récit de son périple à travers les Amériques, marqué par la rencontre et la découverte des peuples autochtones, est devenu une source précieuse pour les chercheurs en histoire de l’Ouest américain. Mais qui était ce jeune homme qui, à seulement 24 ans, s'embarqua pour l’Amérique ? Quel regard portait-il sur cette terre lointaine et ses habitants amérindiens ? C’est notamment à ces questions que Jean Luc Galland tentera de répondre lors d’une conférence organisée le 21 novembre prochain à 18 heures, dans la salle polyvalente de Saint-Pont, sur l’invitation de Madame la maire. Cette commune a une place particulière dans la vie de Tixier, car c'est là qu’il vécut jusqu'à son décès en 1885, et où il exerça également des fonctions de maire à deux reprises. Cet événement s’inscrit dans le cadre du programme « Terr’HistoireS », une série de manifestations visant à valoriser le patrimoine littéraire du Bourbonnais, et portée par Cheminements littéraires en Bourbonnais. La Société…

Un mémorial en action : les Arolsen Archives au service de l’humanité – Theresa Nisters et Sébastien Chauffour

Conseil départemental de l'Allier 1, avenue Victor-Hugo, Moulins, France

Moulins accueille l’exposition itinérante #StolenMemory : une initiative pour la mémoire et la restitution des biens confisqués La Ville de Moulins accueille jusqu’au 9 décembre l’exposition itinérante #StolenMemory, organisée par les Archives d’Arolsen dans le cadre d’une tournée européenne visant à sensibiliser le public à l’histoire des victimes des camps de concentration nazis. Installée dans un conteneur devant le musée Anne-de-Beaujeu, à proximité de la Mal Coiffée, l'exposition témoigne de l'importance de la mémoire et de la restitution des biens confisqués. Le conteneur de l’exposition #StolenMemory présente des objets personnels confisqués aux prisonniers lors de leur internement dans les camps nazis. Ces effets – alliances, photos de famille, souvenirs précieux – évoquent la vie des victimes avant leur déportation. Les Archives d’Arolsen conservent aujourd'hui environ 2 000 enveloppes contenant ces objets appartenant à des personnes de plus de 30 pays. Depuis 2016, 900 de ces effets ont pu être restitués aux familles, dont 150 en France. À travers des photographies et des récits poignants, l'exposition relate le parcours de plusieurs victimes, dont certaines familles sont encore activement recherchées pour récupérer ces biens. Elle met également en lumière des restitutions réussies, des descendants exprimant ce que ces souvenirs représentent pour eux.…

Premières armes : L’appel du large François Guichard – Contre-amiral François Guichard

Préfecture de l'Allier 55 bis, cours Jean-Jaurès, Moulins, France

Fresque romanesque des premiers sous-marins militaires vers 1900, à travers la vie des ingénieurs et des sous-mariniers. À la fin du 19e siècle, les sous-marins ne sont pas encore une arme de guerre, mais sont en passe de le devenir. Longtemps après le prototype réussi du Plongeur en 1863 (sujet de son roman précédent Premières plongées), la France se lance enfin avec sérieux dans l'aventure. François Guichard retrace les efforts déployés pour, de l'arsenal de Rochefort à celui de Lorient, en passant par Paris, Cherbourg, réaliser ce rêve : naviguer sous la mer. Fidèle à sa méthode, l'auteur met en scène les protagonistes qui, de l'état-major de la Marine jusqu'aux simples calfats des arsenaux, contribuent à ce projet fou. L'occasion de croiser de nombreux personnages historiques, à côté d'autres de pure fiction, tous pétris d'une vérité puisée aux plus larges sources documentaires, techniques et historiques. Et de revivre un contexte de rapides progrès techniques et sociaux, de changements de mentalité chez les hommes et les femmes. Époque que la verve romanesque de l'auteur sait camper au gré d'épisodes haletants, hauts en couleur, parsemés de victoires et de catastrophes dans ces antiques carcasses d'acier. La vie à bord des sous-mariniers, dans leur…

Marc-Antoine Baudot (Liernolles 1765 – Moulins 1837), médecin, député conventionnel montagnard, un acteur trop méconnu de la Révolution – Roland Fleury

Salle de la démocratie locale Yzeure

Marc-Antoine Baudot (1765-1837) Né à Liernolles (Allier), M.-A. Baudot devint médecin à Charolles. Élu député montagnard à la Convention en 1792. Il y vote la mort du roi avant d’être envoyé en missions auprès de l’armée des Pyrénées, puis du Rhin où il s’oppose à Saint-Just. Après 1795, plus ou moins contraint, il s’éloigne des activités politiques avec plusieurs voyages ; Il y revient en 1799, mais reste réservé vis à vis du régime napoléonien, sauf pendant les Cent-Jours, ce qui lui vaut d’être obligé de s’exiler jusqu’en 1830. Il vit alors entre Estrées à Molinet (acquis en 1799) et surtout à Moulins où il meurt en 1837 et où il est enterré. Edgar Quinet, qui l’estime « d’un grand et charmant esprit » rapporte ce rare jugement prononcé par M.-A. Baudot sur la Révolution : « D’autres hommes ont eu la fièvre pendant vingt-quatre heures ! Moi, Madame, je l’ai eue pendant dix ans (…) Ce mystère m’attirait ». Ces propos témoignant d’un engagement rigoureux expliquent sans doute l’oubli dans lequel est tombé ce fils de propriétaire fermier issu d’une famille de la bourgeoisie dijonnaise et dont certains descendants ont connu des destins remarqués dans la vie publique bourbonnaise.

Pose de plaques, exposition et conférence sur les savants de Bonaparte en Égypte

Préfecture de l'Allier 55 bis, cours Jean-Jaurès, Moulins, France

La Société d’Émulation du Bourbonnais est fière d’annoncer une série d’événements exceptionnels qui se dérouleront le vendredi 17 janvier 2025 à Moulins, en partenariat avec la Préfecture de l’Allier, la Mairie de Moulins, l’Association du 17ème Léger et le Professeur Alain Pigeard. Ces manifestations seront consacrées aux savants ayant accompagné Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Égypte dont deux ont vécu à Moulins. L’objectif est de rendre hommage à ces figures érudites qui ont joué un rôle clé dans l’expédition scientifique et militaire de cette campagne historique. Programme des événements : Cérémonie de pose de plaques Horaire : à partir de 17h. Lieux : 7 rue Delorme et Rue de l’Épargne, Moulins. Cet hommage visera à marquer les lieux de vie de Vincent Jean-Pierre Séraphin et Alibert Bernard, deux savants ayant participé à l’expédition d’Égypte aux côtés de Bonaparte. Détails sur les savants honorés : Vincent Jean-Pierre Séraphin (1779-1818) : Né à Rouen, ce brillant polytechnicien a servi comme sous-ingénieur au sein du génie militaire. Membre de la Commission des Sciences et des Arts embarquée avec Bonaparte en Égypte, il a œuvré pour le développement de l’architecture navale tout en contribuant aux relevés scientifiques en territoire égyptien. Séraphin a également…

Les époux TAQUE, cafetiers à Moulins déportés sur dénonciation en 1944 – Sylvie TAQUE-BAUER et Christelle HERMET

Conseil départemental de l'Allier 1, avenue Victor-Hugo, Moulins, France

A l’initiative de l’A.F.M.D, une plaque commémorative sera installée le samedi 18 janvier 2025 au café l’Entracte, cours Jean Jaurès à MOULINS, en mémoire des époux TAQUE. Cet hommage fera suite à la conférence organisée par la Société d’Emulation du Bourbonnais au Musée Anne de Beaujeu le même jour à 15h. Qui étaient les époux TAQUE ? Marcelle et Joseph TAQUE tinrent, pendant plus de 20 ans, le « Café du Théâtre », en en faisant très vite un lieu emblématique de la ville de MOULINS : carnavals, gymkhanas, courses de garçons de café, élections des rois et reines de Moulins, rallyes, courses… autant de manifestations qui passèrent devant leur café ou dont ils furent membres du jury. Le 22 juillet 1943, alors qu’ils discutaient tranquillement dans leur café avec un ami, ils furent dénoncés, et « arrêtés par la Gestapo, arme aux poings », pour avoir tenu des « propos gaullistes et pro anglais » puis furent déportés. Contrairement à Marcelle, Joseph ne revint pas. Illustrée de documents d’époque et d’anecdotes, c’est une histoire digne d’un roman, que Madame Sylvie TAQUE-BAUER, petite-fille du couple, et Madame Christelle HERMET, arrière-petite nièce, vous présenteront.

Les mines de métaux non ferreux dans l’Allier – Mathieu BIDAUX

Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Mathieu Bidaux, historien d’entreprise pour Phoramm Sarl et docteur en histoire contemporaine, chercheur associé à l’Université de Rouen, fait paraître une histoire du département minier de Worms & Cie : la Société d’études et d’explorations minières (Setem). Cette société détenait des mines de métaux non ferreux à Échassières et à Laprugne dans l’Allier. La première exploitait du wolfram, minerai servant à fabriquer des obus, des blindages militaires ou encore des ampoules. La deuxième extrayait du cuivre, de l’étain et commercialisait l’eau minérale « Bonne fontaine ». Secteur stratégique pour l’économie de la Nation, les non ferreux ont bénéficié du soutien de l’État jusqu’à ce que la concurrence internationale, en particulier venant de Chine et d’URSS, ait eu raison de cette industrie auvergnate de pointe.

Le rapport de Claude-Henri Dufour sur l’église prieurale de Souvigny, tribulations du conservateur des objets d’art au XIXème siècle – Louison LAREURE

Musée Anne-de-Beaujeu 5, place du colonel Laussedat, Moulins, France

Après le vandalisme révolutionnaire, la démarche de conservation et de protection des monuments de l’ancien régime se développe. Elle s’intensifie sous la Restauration. Claude-Henri Dufour, conservateur des objets d’Arts, incarne ce phénomène en Bourbonnais. Un document inédit démontre son travail de protection et de conservation à Souvigny, en particulier pour les sculptures et les chapelles funéraires ducales. La découverte de ce rapport ouvre la voie à de nouvelles hypothèses autour du site clunisien de Souvigny.

Les orgues et la Révolution française – Jean-Luc PERROT

Médiathèque Samuel Paty 8, place Maréchal de Lattre de Tassigny, Moulins

Impact de la Révolution française sur les orgues (principalement en Auvergne, celles de Souvigny et de La Chaise-Dieu). Jean-Luc Perrot, docteur en musicologie, titulaire des orgues Clicquot de Souvigny, fera revivre cette période troublée, à partir de documents d’époque et de nombreux visuels, en détaillant les conséquences de ce bouleversement politique tant pour les instruments que pour les institutions religieuses. Une conférence en partenariat avec les amis de l'orgue Clicquot  de Souvigny : https://www.amisorgueclicquotsouvigny.com/

Le rôle de la Résistance dans la Libération de la France – Fabrice GRENARD

Conseil départemental de l'Allier 1, avenue Victor-Hugo, Moulins, France

Le débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944 marque le début de la bataille pour la libération de la France et, plus largement, de l’Europe continentale occupée par le IIIe Reich depuis1940. De longs affrontements seront nécessaires pour libérer totalement le territoire. La libération de Strasbourg n’intervient que le 23 novembre 1944. Les dernières poches allemandes, situées le long de l’Atlantique, ne se rendront, elles, qu’avec la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. La part prise par la Résistance dans ces combats a donné lieu à de nombreux débats historiographiques. Dans l’immédiat après-guerre, le rôle de la Résistance a été largement valorisé. Le contexte de l’époque l’explique, et notamment la nécessité de ranger la France du côté des puissances victorieuses. Ce rôle de la Résistance a ensuite été relativisé à partir des années 1980 par les historiens. L’apport militaire de la Résistance dans les combats de la Libération est présenté comme assez limité, à la fois par manque de moyens en armes et équipements mais aussi du fait de certaines erreurs stratégiques. En effet, en cherchant à libérer trop tôt certains territoires alors que les armées alliées restaient engagées dans la bataille de Normandie jusque fin juillet…